Cet équipement, géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles, constitue le premier port fluvio-maritime sur l’axe Saône-Rhône. Son site industrialo-portuaire couvre près de 41 hectares.
Situé à 30 minutes de Nîmes, Avignon et Salon-de-Provence, on accède au port fluvial par la route, le chemin de fer, le fleuve ou la mer. Sa situation géographique offre un potentiel unique pour couvrir les principales liaisons maritimes européennes et méditerranéennes (plus de trente), en particulier en relation avec les pays de l’Est, les pays du Maghreb, l’Europe du nord et du sud, le Proche Orient.
Ce port fluvial est le seul, sur l’axe rhodanien, à pouvoir accueillir les navires de gros tonnage (3000 tonnes).
Le port propose de nombreux services à ses utilisateurs : la manutention portuaire faisant appel à des grues de tonnage élevé, le pont-bascule rail/route permet le pesage de charges pouvant aller jusqu’à 200 tonnes, un réseau ferré permettant la circulation de convois en bord à quai, etc.
La plate-forme portuaire offre de multiples possibilités de stockage : 11 hectares et 4000 mètres carrés d’entrepôts, sur un site clôturé et gardé. Les terrains peuvent être raccordés au réseau ferré et recevoir des trains complets.
Le port fluvial charge et décharge chaque année, le bois, le fer, les céréales, les minerais, le sel… des tonnes de marchandises qui transitent entre la France, l’Algérie, le Maroc, l’Espagne ou l’Italie.
Avec près de 500 000 tonnes de marchandises en transit et un chiffre d’affaire en augmentation, le port fluvial multiplie les projets pour développer son potentiel. Et notamment en bâtissant un pôle engrais.
De nouveaux équipements d’envergure ont été inaugurés en octobre 2014 : un quai nord étendu de 100 mètres, ce qui le porte à 180 mètres et une plate-forme de 15 000 m2.
Ces réalisations, d’un coût de 7 millions d’euros, ont été financées par la Chambre de commerce et d’industrie du pays d’Arles, gestionnaire du port, la Compagnie nationale du Rhône, avec le soutien du Conseil régional, du Conseil général, de l’Union européenne et de l’État.
Les nouvelles infrastructures permettent au port d’accueillir des containers et de constituer ainsi une alternative fiable au transport routier. Et renforcent ses nombreux atouts : sa situation géographique – on y accède par la mer, le fleuve, la route et le chemin de fer – son outillage complet, des équipements polyvalents (quai nord et sud, plateformes et entrepôts de stockage). Le port pourrait ainsi atteindre l’objectif d’un million de tonnes de marchandises traitées à l’horizon 2030.
Pour l’acheminement de chargements importantss produits lourds et pour répondre aux besoins de désenclavement du port fluvial,
La Communauté d’agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette (ACCM) a fait construire en 2017 un pont enjambant la voie ferrée au niveau du chemin du Mas Mollin à 13 mètres au-dessus du sol et 6,50 mètres au-dessus du chemin de fer.
Ce pont permet aux poids lourds de gros gabarits d’accéder au port fluvial et facilite ainsi le transport de chargements importants ou de convoi exceptionnel.