
Éclairer la voirie avec des ampoules basse consommation
La plupart des équipements et installations électriques en service n’ont pas été conçus en fonction des préoccupations de l’Agenda 21. La commune s’emploie à réduire les besoins énergétiques de ses bâtiments et dans un second temps à remplacer les matériels gourmands en énergie par d’autres plus économes et d’une durée de vie supérieure.
Sur l’espace public, la ville d’Arles a procédé en 2010 à la pose d’horloges astronomiques qui, en fonction de la luminosité naturelle, déclenchent la mise en route des lampadaires publics. Selon la saison, cela donne des différences et donc des économies. Les économiseurs, placés dans le même temps, calculent l’intensité électrique nécessaire, autre facteur de régulation de la consommation d’énergie.
Troisième constat : les ampoules traditionnelles, dites à incandescence sont gourmandes en électricité. L’Union européenne a d’ailleurs programmé leur interdiction d’ici 2012. La Ville a commencé de remplacer ses ampoules par d’autres à basse consommation d’énergie qui ont un second avantage : elles durent plus longtemps.
Dans les équipements, Arles a commencé de modifier les équipements de chauffage ou de production du froid (les climatiseurs).
C’est le cas à l’Espace Van-Gogh, à l’école primaire de Plan-du-Bourg où l’on a dans un premier temps changé les convecteurs et maintenant installé des panneaux photovoltaïques qui produisent de l’électricité (investissement de 200 000 euros).
Au Tennis parc arlésien, l’eau chaude nécessaire aux douches est produite désormais par des panneaux solaires, une technologie solaire reprise dans les vestiaires du stade Fournier (avec le concours de l’ACA).
Le théâtre municipal, de construction ancienne, est aussi l’objet d’une attention particulière pour en réduire la consommation énergétique. Avant de choisir le mode de chauffage/climatisation le plus adapté, la Ville s’est fixé en 2010 l’objectif d’établir un diagnostic énergétique du bâtiment pour comprendre comment il se (re)chauffe, où se diffuse l’énergie, selon les usages, et les périodes de l’année. Diagnostics appelés à se généraliser dans le cadre d’un programme AGIR soutenu par le conseil régional Paca et l’Agence pour la maîtrise de l’énergie (Ademe).