Le réseau national d’alerte (RNA) est hérité de la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il servait à prévenir la population des bombardements.
Ce réseau est constitué d’environ 4 500 sirènes réparties sur tout le territoire et a pour but d’alerter la population en cas de danger immédiat : tempêtes, crues torrentielles, incendies, accidents de transport de matières dangereuses…

Les sirènes d’alerte permettent, de jour comme de nuit, d’attirer rapidement l’attention des populations pour qu’elles prennent les mesures de sauvegarde appropriées.

Un signal unique a été défini à l’échelle nationale. Il se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et 41 secondes séparées par un silence de cinq secondes (écoutez le signal d’alerte).
Il ne peut donc pas être confondu avec le signal d’essai d’une minute seulement, diffusé à midi le premier mercredi de chaque mois par la préfecture des Bouches-du-Rhône ou avec les déclenchements successifs utilisés pour l’appel des pompiers.
Une fois le danger écarté, la fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

L’appel des sirènes n’est utilisé par les pompiers qu’en cas d’événements graves nécessitant une intervention très rapide. Certes aujourd’hui il y a les bips et les téléphones portables mais face à l’urgence d’une situation le déclenchement de la sirène pour appeler du personnel en renfort reste le moyen le plus efficace.
La commande du centre de secours permet le déclenchement manuel et volontaire des sirènes : quatre coups d’une minute espacés chacun de 5 secondes, c’est le signal pour l’appel des pompiers.

IL y a 3 sirène en ville :

  • une sirène électromécanique sur la tour des arènes, installée en 1966 ;
  • une sirène électromécanique sur le groupe scolaire Brassens-Camus, rue Vincent-Scotto au Trébon, installée en 1966 ;
  • une sirène au Centre technique municipal (CTM), rue Gaspard Monge, installée en avril 2006.

La portée des sirènes est d’environ 5 kilomètres, suivant le vent.