Premier élément vu par l’internaute, nous voulions un visuel fort, annonçant clairement l’univers graphique dans lequel nous évoluons.

Ville d’art et d’histoire dont de nombreux monuments sont classés au Patrimoine mondial de l’humanité, Arles voit son avenir et son développement fondés sur la culture, l’image et le patrimoine.
Ainsi nous avons imaginé coupler un dessin au crayon graphite (crayon à papier) à une colorisation numérique pour traduire l’image et l’atmosphère de la Ville alliant patrimoine et modernité.

L’auteur du dessin

Tudor Onica est un artiste peintre roumain installé à Arles depuis 1975, année dont il sort diplômé des Beaux-Arts.

Depuis, il expose ses dessins (tauromachiques, de paysages imaginaires…) de tradition classique en France et à l’étranger.
L’artiste est présent dans de nombreuses foires internationales d’art contemporain telles que la FIAC à Bâle, Cannes, Lille, Liège, Marseille, Nîmes, Paris, Strasbourg…

Les différentes étapes de création

Au départ, une feuille blanche de 180 cm de long sur 60 cm de haut. Des images plein la tête, récoltées au fil des années de déambulation dans les rues de la cité. Des détails architecturaux confirmés par de nombreuses prises de vues.

Prise de vue depuis les quais de Trinquetaille

Un crayon à papier en main, la composition se dessine. Le grand format du support permet à l’artiste de reproduire chaque détail avec minutie.

Dessin de Tudor Onica

Au fil des jours, les éléments prennent placent. Les traits se durcissent, les volumes apparaissent.
On peut apercevoir au premier plan les quais du Rhône rénovés, surplombés de la Grande Halle, de la porte d’entrée des ateliers SNCF, de l’église des Frères-Prêcheurs, et on devine ce que sera le portail de Saint-Trophime, les ruines du Théâtre antique, la chapelle Saint-Martin du Méjan…

Atelier d'artiste de Tudor Onica

Et peu avant le lancement officiel de la nouvelle mouture du site Internet de la ville d’Arles, le dessin sur papier se fige. Photographié, il est transformé en fichier numérique haute définition prêt à passer dans les mains de Christophe Kay, le graphiste de la mairie.

Prise de vue du dessin de Tudor Onica

Le tableau final est une représentation graphique réinventée, avec un alignement de bâtiments à l’architecture immédiatement identifiable.
Cette mise en scène est colorisée par ordinateur tout en conservant les bases de la composition classique : des nuages pour la perspective et un ciel plus clair à l’horizon.

Poursuivons notre visite avec du nord au sud et au plus près des quais : le pont de Trinquetaille, la tour de l’écorchoir, le Musée départemental de l’Arles antique. Et au second plan, l’église Notre-Dame-de-la-Major, l’Amphithéâtre, l’église Saint-Julien, le couvent des Franciscains, la tour Gioffredi, l’Hôtel-de-Ville, l’église Saint-Martin, l’église Saint-Laurent…

Un visuel évènementiel

Depuis le solstice d’été, le 21 juin 2010, le visuel d’en-tête change d’apparence selon l’heure de connexion des internautes. Quatre déclinaisons au rythme de l’heure du lever et du coucher du soleil.

L’empreinte théâtrale de ce visuel nous conduit naturellement à illustrer les évènements marquants de l’année : fête de la musique, Drôles de Noëls, Drôle de Carnaval, etc.

Revenez régulièrement consulter les surprises que nous vous réservons.