Arles, territoire numérique libre

La ville d’Arles a participé en 2016 au concours « Territoires numériques libres » et y a obtenu la récompense la plus élevée (4 étoiles) au côté de villes comme Nantes, Rennes ou Marseille.
Ce prix, attribué par l’Association des développeurs et utilisateurs de logiciels libres dans les administrations et collectivités locales (ADULLACT), a été remis à Paris le 15 novembre par Estelle Grelier, la secrétaire d’État aux collectivités locales.

Un engagement constant

Près de la totalité des serveurs de la mairie d’Arles sont sous Linux et 90% des postes bureautiques sous Open Office, deux logiciels libres.

Depuis 15 ans, la Direction des systèmes informatiques de la Ville a développé plusieurs logiciels libres, utilisés par de nombreuses collectivités, en France et à l’étranger.
Le but est triple : acquérir de l’indépendance vis à vis du secteur marchand des logiciels, rendre la communication plus aisée (les logiciels libres sont plus facilement compatibles) et pouvoir proposer au public davantage de services en ligne. Ce choix a été appuyé et validé par une délibération du conseil municipal du 27 janvier 2005.

En mairie d’Arles, 40 logiciels métiers ont été fabriqués en licence libre, c’est-à-dire qu’ils peuvent être utilisés et continuer d’être mis à jour par n’importe quelle collectivité sans frais d’achat.
Ce travail de conception est reconnu dans la majeure partie des directions informatiques des collectivités françaises. Et la communauté Open source cite souvent Arles comme ayant montré l’exemple.

Openelec développé en 2003 avait déjà valu à la mairie d’Arles de recevoir une récompense aux Trophées du Libre en 2006. Ce logiciel de gestion de la liste électorale, et des résultats d’élections est actuellement utilisé par un millier de communes. De même qu’Opencimetières et Opencourrier, utilisés dans plusieurs parties du monde et traduits en espagnol et en anglais.